françois broussais

françois broussais

Né à Saint-Malo le 14 décembre 1772.

Mort à Vitry-sur-Seine le 17 novembre 1838 à 65 ans.

Issu d'une famille bourgeoise établie sur les bords de la Rance,

son patronyme viendrait de broussaye ou brossaille désignant les buissons et broussailles.

Son père, chirurgien de marine et sa mère fille d'apothicaire s'établissent à Pleurtuit.

Il fait ses études au collège de Dinan puis s'engage à 17 ans contre l’insurrection vendéenne et Nantaise.

En 1794 (22 ans) il reprend ses études en médecine puis se marie avec Marie-Jeanne Froussard.

En 1796 il embarque comme chirurgien sur des navires corsaires et participe à la capture de plusieurs prises avec le grade de lieutenant.

En 1799, il démissionne de la marine pour s'installer à paris et passe sa thèse de médecine en 1802.

Il rejoint l'armée de Napoléon en 1804 en temps que médecin, participe à la bataille d'Austerlitz, à la campagne d'Italie et à la guerre d'Espagne auprès du maréchal Soult. Durant ces campagnes, Broussais étudie les causes des maladies et rédige une Histoire des inflammations chroniques.

Réformé en 1814 (42 ans) il est nommé médecin à l'hôpital du Val de Grâce où il enseigne une médecine militaire et civile aux jeunes médecins.

Il établi le principe selon lequel une inflammation peut être réduite par la diète, la pause de sangsues ou la pratique de saignées.

Membre de l'académie de médecine, ses opinions médicales nouvelles et révolutionnaires le rendent très populaire auprès des jeunes étudiants.

De nombreuses publications lui assurent une grande notoriété dans le domaine médical.