Pierre François Etienne Bouvet de Maisonneuve
Pierre François Etienne Bouvet de Maisonneuve
Plus communément connu sous le nom de l’Amiral Bouvet, né le 18 novembre 1775 à ST BENOIT (Ile de la Réunion) mort le 18 juin 1860 à ST Servan. Sa famille est originaire de Roz-sur-Couesnon (à une trentaine de km de St Malo)
Commence sa carrière maritime en 1786 (à 11 ans) sur un bateau commandé par son père, puis sur « le goéland » (1791) et le « Tourville » (1792). Après il embarque comme Aspirant sur la frégate « l’Aréthuse » commandée encore par son père
Prisonnier des Anglais en 1793, libéré en mars 1795, il est lieutenant sur le Triton, repris par les anglais en 1798, puis en 1799 sur le Furet il est libéré 2 mois plus tard . En 1805 il fût encore prisonnier près de l’île Maurice et fait l’objet d’un échange début 1807. Promu Capitaine de Frégate il est considéré comme le principal artisan de la « bataille de Grand Port » à l’île de France en août 1810. Victoire de courte durée car Bouvet fût prisonnier pour la cinquième fois. Commandant de l’Aréthuse (octobre 1812) après un combat gagné contre une frégate anglaise (l’Amélia) l’équipage de l’Aréthuse étant en piteux état et il décide de rentrer à St Malo qu’il atteint le 19 avril 1813
Considéré sur place comme un héros, le Ministre ne lui délivre que la Croix d’officier de la Légion d’Honneur. Écœuré Bouvet démissionna de son commandement
Bouvet avait mis au point une pratique qu’il avait vu faire lorsque qu’il était prisonnier : lors des combats les hamacs dans lesquels sont roulés les effets des matelots sont accrochés sur les bastingages afin de protéger l’équipage sur le pont non pas des boulets mais des éclats de bois, première source de blessures dégénérant en gangrène, lors d’un combat.
Il reprend du service sous la première Restauration est nommé capitaine de vaisseau en 1820 et prend sa retraite avec le grade de Contre-Amiral en 1822 à l’âge de 39 ans. Il se retirera à Saint-Servan.
Fut élu député en octobre 1830 mais ne se représentera pas en juillet 1831, il fût aussi représentant de La Réunion au Conseil des Colonies en 1833. A obtenu la légion d’honneur de Chevalier en 1810 puis officier, commandeur et enfin grand officier en juillet 1814
Meurt en 1860, il est enterré à Saint Servan et a une place et un buste (1900)
5 bâtiments de la Marine Française ont porté son nom
Son nom a aussi été donné à un collège et lycée, une rue à l’île de La Réunion